Le « Social Commerce CRM » arrive dans SpreadButton

Nos lecteurs se souviendront de l’article que nous avions consacré à SpreadButton il y a quelques mois. Pour rappel cette startup proposait aux e-marchands d’inciter leurs clients à faire du bouche à oreille sur les réseaux sociaux. Comment ? A l’aide de bons de réduction. Cette nouvelle version, dévoilée à l’occasion de la sortie de bêta, permet à SpreadButton d’être plus en phase avec les bonnes pratiques de Facebook. A cette occasion la startup revoit son positionnement et construit désormais son offre autour d’un « CRM social ». Nouvelle tarification, nouvelle implémentation, nouvelles règles du jeu, le Lab vous dit tout.

Sommaire

Le « clic contre récompense » et les conditions d’utilisation de Facebook

Le « Social commerce CRM »

Combien ça coûte ?

Et côté technique, des changements ?

Conclusion

 

Le « clic contre récompense » et les conditions d’utilisation de Facebook

Un petit rappel sur ce que proposait la bêta. SpreadButton promettait une récompense – souvent un bon de réduction – conditionnée à une action sur Facebook ou sur Twitter. Qu’entend-on par action ? Il peut s’agir de partager un produit ou bien encore de devenir « fan » ou « follower » de la marque sur ces réseaux sociaux.

Pour son lancement commercial, SpreadButton s’est mis en conformité avec les conditions d’utilisation de Facebook en ne conditionnant plus l’obtention du bon de réduction à un « J’aime ». Le bon est délivré quoi qu’il arrive, mais vous êtes fortement incité à cliquer quand même pour partager ce bon plan. La startup planche d’ailleurs sur un système de coupons collaboratifs et progressifs afin de pousser au clic.

Par contre Facebook autorise toujours l’e-marchand à délivrer des bons de réduction à ses fans et seulement à ses fans… Voilà qui constitue un bon moyen de construire une communauté autour de votre marque.

 

Le « Social commerce CRM »

C’est la vraie nouveauté de cette version. L’utilisateur de SpreadButton dispose désormais d’un véritable tableau de bord des « actions sociales » réalisées sur sa boutique. Tout nouveau client inscrit sur le site e-commerce est automatiquement rajouté à sa base de données. Il en est de même pour tout individu utilisant les boutons de partage de SpreadButton. Le CRM consolide automatiquement ces bases en une base unique. Voici ce que cela donne pour le site Atelier de Kitty (captures fournies par SpreadButton) :

On retrouve notamment les données suivantes :

  • Le nombre d’actions : toute action de partage social réalisée sur le site. Il peut s’agir d’un tweet, d’un « like » sur Facebook, du fait de devenir fan. On peut également y comptabiliser les notations, avis et commentaires postés sur le site.
  • Le nombre de vues : c’est l’apport de trafic généré par les partages Facebook et Twitter.
  • Le nombre de parrainages : il s’agit du nombre d’amis ou de followers revenus sur le site et ayant eux même réalisé une action sociale.

Mais la fonction phare est encore à venir. SpreadButton espère bientôt proposer le taux de conversion des nouvelles acquisitions. Toutes ces données sont obtenues à partir d’une URL unique, insérée dans les messages lors des partages sur les réseaux sociaux.

 

Combien ça coûte ?

La tarification de SpreadButton se fait en fonction du volume d’utilisateurs « actifs » dans le CRM, c’est-à-dire du nombre d’internautes ayant réalisé une action sociale sur votre site.

En dessous de 500 utilisateurs, il existe une version gratuite de SpreadButton, limitée cependant à 3 campagnes d’acquisition et 250 actions sociales par mois. Pour un nombre de campagnes et d’actions illimité, il faudra payer selon la grille suivante :

 

Et côté technique, des changements ?

La réalisation d’une campagne est toujours aussi simple.

Sous le capot, SpreadButton n’utilise plus de JavaScript mais un simple lien vers leurs serveurs, que vous pourrez insérer dans une image par exemple. SpreadButton s’affichera sur le site e-marchand sous la forme d’une pop-up iframe :

 

Conclusion

Pour des exemples de réalisations je vous renvoie à l’article que nous avions consacré à la bêta.

Que faut-il retenir de cette nouvelle version ? SpreadButton n’est plus un simple outil d’acquisition, il constitue désormais un outil de suivi social. Du même coup son business model évolue : SpreadButton devient un service par abonnement mensuel et non plus un outil « one shot » que l’on utiliserait au coup par coup pour booster son acquisition.

Cela reflète mieux la façon dont les e-marchands se doivent d’aborder les réseaux sociaux. Acquérir un client ou un « fan » c’est bien, le garder c’est mieux ! Le community management est un travail de longue haleine qui ne se satisfera pas d’une simple distribution de cadeaux ou de « bons points ». SpreadButton permet ainsi d’amorcer une relation plus durable avec ses prospects et ses clients.

Article initialement publié sur lab.vente-privee.com .

Passionné d'innovation, ex Natixis, Groupe La Poste et Lab vente-privee.com. Le Phare Digital est un blog personnel, mes opinions n'engagent bien évidemment que moi.

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